Vendeurs de pont et autre marché sur tricycles.

Publié le par Carlotta

Ben quoi ? Il est pas clair ce titre ? Je vois très bien de quoi je parle. C'est mon avis et je le partage.

 

C'est un des trucs que j'aime en Chine, tout ce commerce de rue, qui cotoie les centres commerciaux plein d'H&M et de MacDo. Certes illégal, mais tellement sympa et intéressant ! Si on voit très, très peu de mendiants à Pékin, on voit en revanche beaucoup de gens qui vivent ou peut être seulement survivent grâce à ces petits boulots de rue.

 

Ainsi le matin, près de la porte de l'université, pas loin d'une dizaine de tricycles se bousculent pour nous proposer des petits déjeuners ! Grosses crèpes, petits pains, baozis, il y a le choix, et le mien est tout fait : j'ai mes habitudes auprès de mon "petit monsieur des baozis", qui me sourit quand j'arrive, me complimente sur mes progrès en chinois et ne me demande même plus ce que je prends. Juste, je l'aime. Et ses baozis à l'aubergine avec un soupçon de piment, Ha ! Je me lève d'ailleurs un peu plus tôt exprès, car à 7h30 tout ce petit monde prends ses cliques et ses claques ! Mais ça ne me dérange pas de sacrifier quelques minutes de sommeil. Après avoir acheté des baozis et du lait de soja (chaud, servi dans un grand gobelet en plastique fermé d'une opercule que l'on perce ensuite avec une paille biseautée, un délice !), je vais directement dans la salle de classe. Je suis toujours la première, tout est calme, je m'installe, et je prends mon petit dèj en révisant. J'adore. (et puis, il faut bien que je déjeune, et impossible dans ma chambre vu que mes colocs n'ont jamais cours à 8h et dorment encore quand je me lève).

 

Cette ronde de tricycles se répète le soir, avec encore des grosses crèpes, mais aussi des brochettes qui sont cuites à la demande sur une plaque chauffante. Si en hiver les vendeurs de patates douces et de châtaignes étaient nombreux, on voit que le printemps est arrivé : ils ont petit à petit été remplacé (ou se sont convertis^^) par des marchands d'ananas et de fraises ! L'ananas est servi en brochettes torsadées, les fraises s'entassent en tas. Et c'est étonnant de suivre l'évolution de ce mini-marché clandestin : à l'automne, seuls deux ou trois vendeurs pointaient quotidiennement leur nez. Puis ils sont devenus de plus en plus nombreux, une dizaine. Puis (nous voilà au milieu de l'hiver)  s'y sont ajoutés des gens qui ne vendaient pas à manger : livres, écharpes, et même de la vaisselle ! Et puis, du jour au lendemain, plus rien. Plus rien pendant quelques semaines, puis cela a repris, tout doucement.

 

Des petits vendeurs sur tricycles comme ça, on en trouve à tous les coins de rue, particulièrement aux grands carrefours où les vélos doivent parfois attendrent plusieurs minutes avant de pouvoir traverser !

 

Et puis il y a les vendeurs de ponts. Point de vélos pour ceux là, leur "magasins" tient dans une valise ou quelques sacs de courses. Les ponts qui permettent aux vélos et piétons de traverser les rues (comme celle que je traverse tous les jours, entre Zhongguanxinyuan et Beida) sont assez larges, et celui que j'emprunte quotidiennement accueille en général un ou deux marchands, mais parfois cinq ou six mini-étals ! Sur une couverture posée à même le sol s'étalent cartes du monde, chaussettes, livres, gants en hiver, cactus, écouteurs, portefeuilles, autocollants pour cartes.... Et, perchés sur un mini tabouret devant un carton qui fait office de table, certains proposent de poser sur les téléphones et autres iPod une protection d'écran.

Tout est bon pour faire du commerce. ;-)

Publié dans Vie à Pékin

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C
<br /> <br /> Hé oui ! Quel bonheur les bozis du matin ! A la carotte mes préférés ! Et puis les vendeurs de ponts vendent de tout, des rubik's cube par exemple :D<br /> <br /> <br /> <br />
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